dimanche 4 octobre 2015

Chapitre 4 : Ma mésaventure


Ce lundi, j'attendais tranquillement mes amis dans la cours sur un banc en écoutant ma musique lorsqu'une fille que j'avais déjà vu au lycée vint m'aborder. Elle avait un regard sérieux et moqueur comme si elle préparait quelque chose. Elle me demanda alors si j'étais bien la fille qui était sortie pendant 2 ans avec lui... Son air m'exaspérait, elle se croyait au dessus de tout, au dessus de tout le monde. Un peu perturbée, je répondis un léger « oui c'est ça ». Je pensais qu'elle allait s'en aller et me laisser tranquille, mais non. Elle enchaîna avec un petit discours directement comme si elle l'avait appris par cœur : « Tu dois vraiment être une mauvaise copine pour qu'il t'est laissé tomber alors qu'il t'aimait, avec tous les cadeaux qu'il te faisait et les fleurs, il parlait souvent de toi. Mais tu dois vraiment être une salope pour qu'il ne veuille plus de toi. »
C'était trop pour moi, je sentais un mélange de colère et de tristesse monter en moi. Au moment où j'allais lui répondre d'aller gentiment se faire voir, Loïc lui répondit à ma place : « Tu te prends pour qui à lui parler ainsi ? De quel droit tu te permets de la juger et de juger une relation dont tu ne sais certainement rien. Sérieusement, regarde toi et regarde Arina. Elle est gentille, intelligente et adorable avec les gens. Elle ne mérite pas que qui que ce soit la traite ainsi. Toi, tu n'es qu'une fouteuse de merde qui n'a rien d'autre à faire que de faire chier les gens tellement ta vie est nulle. Alors maintenant tu tournes les talons et tu dégages ! ».
J'avais du mal à comprendre ce qu'il venait de se passer, je ne m'étais pas rendue compte que Loïc était juste à côté. Il avait tout entendu et m'avais défendu. Cela m'a vraiment étonnée parce que lui et moi n'avions jamais vraiment parler. Nos conversations n'allait pas plus loin que le « ça va » habituel. Je le connaissais d'une amie en commun depuis le début du lycée. Ce qu'il avait dit avait touché et apaisé, je n'avais plus envie de meurtre envers cette idiote. A présent il me regardait avec un air compatissant, je ne savais pas exactement quoi lui dire. Je me contentais d'un simple « merci » accompagné d'un petit sourire. Il me regarda avec insistance puis dit : « Oublie ce qu'elle t'a dit, je ne sais pas ce qu'il s'est passé entre ton ex et toi, mais personne ne peut remettre en cause que tu es quelqu'un de bien. »
Je me sentais à ce moment là proche de lui, je voulais lui dire tout ce qu'il ne savait pas, ce que personne ne savait. Je voulais lui dire à quel point j'avais souffert, à quel point les choses ne sont pas toujours comme elle paraissent. Les fleurs, les cadeaux, toutes ces choses superficielles ne remplacent pas la peine, cela ne fait que la muter pendant quelques heures. Qu'en est-il de ce qu'il m'a fait ? Les gens ne comprennent pas et j'ai peur de leur dire, j'ai peur d'avouer que tout n'était pas parfait. A l'époque j'étais trop fière et amoureuse pour me rendre compte de tout le mal qu'il me faisait. Et tous les efforts inutiles que je faisais pour lui... J'essayais juste de me convaincre que que c'était normal de pleurer et de souffrir, je me disais : c'est l'amour. Mais non ce n'est pas normal, toute cette peine n'aurait jamais due m'accompagner pendant 2 ans.
Maintenant je peux me l'avouer à moi même et peut-être aux personnes les plus proches de moi. Oui j'avais des petits cadeaux mignons et oui il me délivrait de l'attention lorsqu'on était en public. Mais en dehors de ça, quand on était que tout les deux ce cadre parfait n'existait plus. Il s'énervait sur moi sans arrêt et sans raison particulière. Tous les problèmes qu'il avait avec sa famille ou avec les cours retombaient sur moi. Il me reprochait même le fait d'être heureuse dans ma vie, avec ma famille, mes amis et mes bonnes notes. Selon moi, quelqu'un qui est censé t'aimer ne fait pas ça, il ne souhaite pas que tu sois aussi malheureuse que lui.
Évidemment comme tout le monde j'ai mes torts, je ne suis pas parfaite. Mais je ne pense pas mériter ce traitement là. Qui aurait pu supporter ça pendant 2 ans ? Je me rends compte aujourd'hui de toute la patience qu'il ma fallut pour encaisser, encaisser et ne rien dire la plupart du temps, juste pleurer... Voir nos « amis » en commun maintenant aller vers lui tout le temps et ne plus venir me voir me fait de la peine je dois l'avouer. Lorsque cela arrive dans ma tête je ne cesse de me répéter « Si seulement ils savaient ». Mais ils ne savent pas, et je ne veux pas m'épuiser à dire à qui veut l'entendre, la réalité des choses.

Je n'ai pas demandé de choisir un camp, lui si, et ils ont choisis, je n'y peux rien...

Quelques mots sur le chapitre :

C'est tout pour ce quatrième chapitre, j'ai bien aimé l'écrire je dois l'avouer, j'ai en quelque sorte vidé mon sac. Ah oui aussi, petit avertissement pour toutes les personnes qui me connaisse (moi Chandra), rassurez vous et ne commencez pas à paniquer (n'est-ce pas Chloé?), aucune fille n'est venue m'embêter.

Quelques petites questions :

Que pensez-vous de la fille ? Son comportement est-il normal ? Et Loïc, est-ce vraiment quelqu'un de bien ? Arina s'efface clairement, comment auriez-vous réagis ?

En tout cas j'espère que ça vous a plu, si c'est le cas je vous conseille de vous abonner à la Newsletter (c'est totalement gratuit) pour savoir dès qu'un nouveau chapitre est posté. Le prochain sera posté la semaine prochaine. D'ici là prenez patience et n'hésitez pas à me parler sur Twitter pour me donner votre avis (je suis très active en ce moment). Pour plus d'informations regardez juste à droite, et enfin pour voir les articles précédents faites tout simplement défiler la page ou regardez dans les onglets ci-dessus ! 

Merci d'avoir lu et à bientôt, Chandra.

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