Ce
lundi, j'attendais tranquillement mes amis dans la cours sur un banc
en écoutant ma musique lorsqu'une fille que j'avais déjà vu au
lycée vint m'aborder. Elle avait un regard sérieux et moqueur comme
si elle préparait quelque chose. Elle me demanda alors si j'étais
bien la fille qui était sortie pendant 2 ans avec lui... Son air
m'exaspérait, elle se croyait au dessus de tout, au dessus de tout
le monde. Un peu perturbée, je répondis un léger « oui c'est
ça ». Je pensais qu'elle allait s'en aller et me laisser
tranquille, mais non. Elle enchaîna avec un petit discours
directement comme si elle l'avait appris par cœur : « Tu
dois vraiment être une mauvaise copine pour qu'il t'est laissé
tomber alors qu'il t'aimait, avec tous les cadeaux qu'il te faisait
et les fleurs, il parlait souvent de toi. Mais tu dois vraiment être
une salope pour qu'il ne veuille plus de toi. »
C'était trop pour moi, je sentais un mélange de colère et de
tristesse monter en moi. Au moment où j'allais lui répondre d'aller
gentiment se faire voir, Loïc lui répondit à ma place : « Tu
te prends pour qui à lui parler ainsi ? De quel droit tu te
permets de la juger et de juger une relation dont tu ne sais
certainement rien. Sérieusement, regarde toi et regarde Arina. Elle
est gentille, intelligente et adorable avec les gens. Elle ne mérite
pas que qui que ce soit la traite ainsi. Toi, tu n'es qu'une fouteuse
de merde qui n'a rien d'autre à faire que de faire chier les gens
tellement ta vie est nulle. Alors maintenant tu tournes les talons et
tu dégages ! ».
J'avais du mal à comprendre ce qu'il venait de se passer, je ne
m'étais pas rendue compte que Loïc était juste à côté. Il avait
tout entendu et m'avais défendu. Cela m'a vraiment étonnée parce
que lui et moi n'avions jamais vraiment parler. Nos conversations
n'allait pas plus loin que le « ça va » habituel. Je le
connaissais d'une amie en commun depuis le début du lycée. Ce qu'il
avait dit avait touché et apaisé, je n'avais plus envie de meurtre
envers cette idiote. A présent il me regardait avec un air
compatissant, je ne savais pas exactement quoi lui dire. Je me
contentais d'un simple « merci » accompagné d'un petit
sourire. Il me regarda avec insistance puis dit : « Oublie
ce qu'elle t'a dit, je ne sais pas ce qu'il s'est passé entre ton ex
et toi, mais personne ne peut remettre en cause que tu es quelqu'un
de bien. »
Je me
sentais à ce moment là proche de lui, je voulais lui dire tout ce
qu'il ne savait pas, ce que personne ne savait. Je voulais lui dire à
quel point j'avais souffert, à quel point les choses ne sont pas
toujours comme elle paraissent. Les fleurs, les cadeaux, toutes ces
choses superficielles ne remplacent pas la peine, cela ne fait que la
muter pendant quelques heures. Qu'en est-il de ce qu'il m'a fait ?
Les gens ne comprennent pas et j'ai peur de leur dire, j'ai peur
d'avouer que tout n'était pas parfait. A l'époque j'étais trop
fière et amoureuse pour me rendre compte de tout le mal qu'il me
faisait. Et tous les efforts inutiles que je faisais pour lui...
J'essayais juste de me convaincre que que c'était normal de pleurer
et de souffrir, je me disais : c'est l'amour. Mais non ce n'est
pas normal, toute cette peine n'aurait jamais due m'accompagner
pendant 2 ans.
Maintenant je peux me l'avouer à moi même et peut-être aux
personnes les plus proches de moi. Oui j'avais des petits cadeaux
mignons et oui il me délivrait de l'attention lorsqu'on était en
public. Mais en dehors de ça, quand on était que tout les deux ce
cadre parfait n'existait plus. Il s'énervait sur moi sans arrêt et
sans raison particulière. Tous les problèmes qu'il avait avec sa
famille ou avec les cours retombaient sur moi. Il me reprochait même
le fait d'être heureuse dans ma vie, avec ma famille, mes amis et
mes bonnes notes. Selon moi, quelqu'un qui est censé t'aimer ne fait
pas ça, il ne souhaite pas que tu sois aussi malheureuse que lui.
Évidemment comme tout le monde j'ai mes torts, je ne suis pas
parfaite. Mais je ne pense pas mériter ce traitement là. Qui aurait
pu supporter ça pendant 2 ans ? Je me rends compte aujourd'hui
de toute la patience qu'il ma fallut pour encaisser, encaisser et ne
rien dire la plupart du temps, juste pleurer... Voir nos « amis »
en commun maintenant aller vers lui tout le temps et ne plus venir me
voir me fait de la peine je dois l'avouer. Lorsque cela arrive dans
ma tête je ne cesse de me répéter « Si seulement ils
savaient ». Mais ils ne savent pas, et je ne veux pas m'épuiser
à dire à qui veut l'entendre, la réalité des choses.
Je n'ai
pas demandé de choisir un camp, lui si, et ils ont choisis, je n'y
peux rien...
Quelques mots sur le chapitre :
C'est tout pour ce quatrième chapitre, j'ai bien aimé l'écrire je dois l'avouer, j'ai en quelque sorte vidé mon sac. Ah oui aussi, petit avertissement pour toutes les personnes qui me connaisse (moi Chandra), rassurez vous et ne commencez pas à paniquer (n'est-ce pas Chloé?), aucune fille n'est venue m'embêter.
Quelques petites questions :
Que pensez-vous de la fille ? Son comportement est-il normal ? Et Loïc, est-ce vraiment quelqu'un de bien ? Arina s'efface clairement, comment auriez-vous réagis ?
En tout cas j'espère que ça vous a plu, si c'est le cas je vous conseille de vous abonner à la Newsletter (c'est totalement gratuit) pour savoir dès qu'un nouveau chapitre est posté. Le prochain sera posté la semaine prochaine. D'ici là prenez patience et n'hésitez pas à me parler sur Twitter pour me donner votre avis (je suis très active en ce moment). Pour plus d'informations regardez juste à droite, et enfin pour voir les articles précédents faites tout simplement défiler la page ou regardez dans les onglets ci-dessus !
Merci d'avoir lu et à bientôt, Chandra.
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