samedi 31 octobre 2015

Chapitre spécial Halloween


Petite précision avant que vous ne commenciez à lire, le chapitre spécial Halloween se passe le jour d'Halloween (et oui !) donc une semaine après l'incident dans la banque. Ce ne sera donc pas la suite du chapitre 5, je vous laisse le suspense encore pour une semaine. Bonne lecture et je vous souhaite à tous un Halloween très effrayant !

Après ce qu'il s'était passé la semaine dernière, j'essayais de reprendre ma vie normalement en allant à la fête organisée par Pierre, un ami de classe. C'était un samedi après-midi plutôt froid et couvert. J'étais chez Léa depuis 14H, on écoutait des musiques et rigolait comme à notre habitude tout en se préparant pour la soirée. Léa avait opté pour un costume d'Harley Quinn (la fille amoureuse du Joker dans Batman) avec une tenue d'Arlequin rouge et noir. Son maquillage était assorti et ses longs cheveux blonds étaient attachés en deux couettes sur le côté. Quant à moi, toujours dans le thème de Batman j'avais choisi de me déguisée en Poison Ivy. Mes yeux bleus foncés étaient désormais cachés par des lentilles vertes et mes cheveux habituellement châtains étaient devenus rouges grâce au spray couleur de cheveux que m'avait appliqué Léa. Lorsqu'on fut prêtes, vers 19H30 on se fit déposer chez Pierre par la mère de Léa.
La maison de Pierre était magnifique, c'était la première fois que je venais ici. A l'extérieur, dans le jardin il y avait une grande piscine avec un plongeoir et des lumières qui changeaient de couleur. On voyait aussi un terrain de basket devant le garage, il ne m'avait pas l'air d'avoir beaucoup servi cela dit. On sonna à la porte, après quelques secondes, Pierre vint nous ouvrir. Il était habillé de...papier toilette enroulé autour de lui, cela formait une espèce de momie. Ce garçon a toujours des idées étranges... Il nous présenta son meilleur ami Hugo que nous n'avions jamais rencontré jusqu'à présent. C'était un grand brun déguisé en diable avec un veston rouge et un pantalon noir plutôt serré avec des cornes et un trident. En entrant dans le hall j'étais émerveillée, toute la maison était décorée spécialement pour Halloween. Il y avait des toiles d'araignée sur les meuble, des cerveaux dans des bocaux remplis d'un liquide vert, on voyait aussi des petits crânes posées un peu partout avec du sang autour.
On entendait une musique d'ambiance assez forte et certains invités dansaient. Au fond il y avait deux grands escaliers qui menaient à l'étage en se rejoignant. La maison de Pierre était très grande, dans le salon il y avait un baby-foot et un home cinéma. A mon avis, ses parents ne doivent pas avoir de problème d'argent. Pierre avait invité une trentaine de personnes, ils étaient tous très bien déguisés. Un garçon que je connaissais de vue était vêtu d'un costume de squelette, un autre était en Dracula, il y avait aussi un Doc Brown du film Retour vers le futur, et une fille déguisée en citrouille c'était un peu ridicule...
Après avoir dit bonjour à quelques personnes, j'entendis 21 GUNS du groupe Green Day, il s'agit d'une de mes musiques préférées. J'emmena alors Pierre au milieu du salon pour danser avec moi, laissant seuls Hugo et Léa qui avait l'air de bien s'entendre. Pendant que je dansais je m'aperçu que Léa avait entamé son deuxième verre de punch, j'espérais qu'elle n'aille pas trop vite avec l'alcool. Une fois la chanson terminée, j'allai la voir pour lui demander si elle allait bien, elle me répondis « Oui, ça va plus que bien ! » avec un sourire. Elle m'avait l'air un peu pompette, mais elle me me demanda de la laisser tranquille avec Hugo.
Au même moment je vis Loïc qui se servait à manger. Je décidai d'aller le voir pour savoir comment se passait ses vacances. Le costume de Loïc était assez chouette, c'était un zombie, il avait les vêtements déchirés et tâchés de sang. Je remarquais du maquillage sur son visage qui lui faisait un teint blafard, des cernes sous les yeux et il avait du sang autour de la bouche. Il me félicita pour la réussite de mon costume et il m'avoua être fan de l'univers de Batman. On parlait tranquillement près du buffet lorsqu'on vit Brooky le chien de Pierre courir après la citrouille de tout à l'heure, elle criait, la course se finit après quelques minutes quand la citrouille atterrie dans la piscine qui devait être glacée.
Après cette distraction je laissa Loïc et allai demander à Pierre où était passée Léa. Il me répondit qu'il l'avait vu monter à l'étage avec Hugo. Sans trop poser des questions je parti discuter avec le garçon déguisé en Dracula, Loïc et la fille citrouille tout en faisant une partie de baby-foot. Quelques temps après, Léa redescendit toute heureuse mais un peu bourrée à en croire sa démarche maladroite. Je n'osais pas lui poser de questions, je la fis asseoir sur le canapé pour qu'elle se repose. Lorsque j’allai dans la cuisine pour lui ramener un verre d'eau il y eut une coupe d'électricité. Les gens se sont mis à crier, certains couraient partout, le chien aboyait, et on entendait des bruits étranges de claquements de porte et de vent violent. Après quelques minutes de panique générale, la lumière fut à nouveau, Pierre apparût disant que c'était juste une petite blague et qu'il s'était bien marrer à nous faire peur.
Je me retournais et vis Léa qui ne se sentait vraiment pas bien, elle était sur le point de vomir, je l'ai amené alors au toilette. Pendant qu'elle décuvait elle m'avoua que lorsqu'elle était à l'étage avec Hugo, ils avaient couché ensemble. Elle me dit qu'elle regrettait puisqu'ils ne se connaissent pas et qu'elle était juste bourrée. Je restais sans voix, ça ne ressemble pas du tout à Léa de faire ça. Une fois que Léa ait vomi, je lui dis de se reposer sur le canapé, et on entendit Eliott le cousin de Pierre hurler que ce dernier avait disparu. Je me doutais que c'était encore une blague mais je décidais quand même de jouer le jeu.
Tout le monde se mis à le chercher un peu partout même dans la machine à laver (what?). Léa préféra rester allongée sur le canapé. Quant à moi j'accompagnais Loïc pour chercher dans la cave. Il n'y avait pas de lumière, on entendait des bruits curieux, comme des craquements. Au bout de 20 minutes de recherches, on commençait vraiment à s’inquiéter et certains pensaient même appeler la police. Au final Pierre réapparût en disant qu'il se sentait mal du coup il était allé s'allonger au fond de son jardin derrière une cabane pour être au calme, sans lumière ni musique. Il m'avait l'air triste et gêné, je ne sais pas pourquoi...

Nous avons dansé jusqu’à 3H du matin une fois que Léa se sentis mieux. Puis son père est venu nous chercher et j'ai dormi chez elle. Beaucoup d'émotions ce soir, mais c'était plutôt amusant et cela m'a changé les idées, j'en avais bien besoin par rapport à ce qu'il s'était passé...


Quelques mots sur le chapitre :

Voilà c'est tout pour ce chapitre spécial Halloween que j'ai bien aimé faire en collaboration avec mon ami David. Ce fut plaisant de mélanger les idées pour en faire une petite histoire d'une soirée. Ce chapitre est un peu comme un hors série, une petite pause dans l'histoire pour changer un peu de registre (quoi que vous n'êtes pas au bout de vous surprise avec la suite...). A vrai dire c'est la première fois que je fais un écrit qui se veut effrayant, à vous de me dire ce que ça donne. 
N'oubliez pas on se retrouve la semaine prochaine pour la suite attendue du chapitre 5 !

En tout cas j'espère que ça vous a plu, si c'est le cas je vous conseille de vous abonner à la Newsletter (c'est totalement gratuit) pour savoir dès qu'un nouveau chapitre est posté. Le prochain sera posté la semaine prochaine. D'ici là prenez patience et n'hésitez pas à me parler sur Twitter pour me donner votre avis (je suis très active en ce moment). Pour plus d'informations regardez juste à droite, et enfin pour voir les articles précédents faites tout simplement défiler la page ou regardez dans les onglets ci-dessus ! 

Merci d'avoir lu et à bientôt, Chandra.

dimanche 25 octobre 2015

Chapitre 5 : Au secours !


   Suite à ce qu'il s'était passé, Léa n’ayant pas assisté aux faits, s'attendait à ce que je lui raconte tous les détails. Il m'était difficile de me souvenir des mots exactes, puis je n'avais pas trop envie d'en reparler. C'était un incident que je souhaitais oublier, mais cette fille est têtue on y peut rien. Lorsque j’eus fini de lui expliquer, elle était devenue toute rouge de colère, avec un sourire nerveux sur ses lèvres maquillées d'un rouge foncé. On avait l'impression que ses yeux allaient lui sortir de la tête. Elle élevait alors la voix en ne cessant de répéter les mêmes choses : « Comment cette petite **** peut te parler comme ça ?! Heureusement que Loïc t'a défendu ! Non mais vraiment, si j'avais été là je lui aurais mis mon poing dans sa face de vieille meuf dégueulasse, elle aurait moins rit ! Non d'une cervelle de moineau la prochaine fois que je la vois elle va s'en prendre pas une mais douze ! ». J'essayais tant bien que mal de la calmer mais elle était partie sur sa lancée, je ne pouvais pas vraiment l'arrêter.
   Heureusement après sa petite crise, elle a changé de ton. Sans vraiment s'apaiser pour autant, elle insistait bien sur le fait que Loïc était un bon gars parce qu'il m'avait défendu et qu'il est mignon blablabla. Elle fangirlait tellement sur lui que s'en devenait ridicule. Mais cette fille me fait rire avec ses expressions sorties de nulle part et son caractère toujours stressée, je me sens toujours à l'aise avec Léa, je suis contente de l'avoir avec moi depuis 3 ans.
   Pour être honnête, ces derniers jours je me sens plutôt mal, mes proches m'énervent, je n'ai plus envie de rien. Juste être là dans mon lit toute seule avec un peu de musique, à réfléchir sur ce qu'il m'arrive. Ou alors à ne même pas réfléchir par moment, de peur d'en conclure quelque chose d'encore plus triste. Honnêtement actuellement je ne sais toujours pas ce qui ne va pas chez moi, peut-être la fatigue, peut-être l'envie de partir loin d'ici, le ras le bol de la routine ou bien le tout combiné, je ne sais pas. Je sais que j'ai peur, j'ai envie de retrouver cette envie de me lever le matin pour faire quelque chose qui m'intéresse, j'aimerais retrouver ma bonne humeur spontanée.
   On ne peut pas dire que je suis en dépression, je ne vais pas si mal que ça, mais disons que pour moi qui suis toujours de bonne humeur et avec le sourire cela est étonnant. En ce vendredi matin, il fallait quand même trouver la force de se lever, d'aller en cours. Après ça, un peu de shopping s'imposait. Passons ma journée de cours qui était très peu passionnante. Mise à part cette fille qui avait vomi en classe il y a quelques semaines l'a reproduit dans la cours cette fois-ci. Au moins on avait de l'air et pas la forte concentration d'odeur de la première fois. Enfin bref, à 15H30 les cours était finis, je pouvais donc aller faire quelques petites emplettes, qui sait, peut-être que ça me fera me sentir mieux.
   Avant d'aller faire des achats je devais passer à la banque retirer de l'argent, je quittais alors a place de mon lycée, je regardais les gens passer. Certains s'engueulaient, d'autres marchaient en chantant, mais mon regard s'attarda sur un groupe de 5 jeunes en face de la banque. Ils étaient habillés étrangement, l'un d'eux, le plus balaise avait une balafre qui partait du dessous de l’œil jusqu'au milieu de la joue. En voyant que je le regardais il me fixa à son tour, je détournais alors vite les yeux de cet individu. Un autre, plus petit transportait un sac de sport apparemment très lourd vu la difficulté qu'il avait à rester en équilibre. Il y avait quelque chose de très flippant dans leur comportement.
   Enfin bref, je devais me dépêcher pour prendre mon argent puis faire les boutiques avant qu'elles ne ferment. J'entrais alors dans la banque, c'était une petite banque où il y avait 2 personnes au distributeur et 2 autres personnes attendaient au guichet. J'allais attendre au guichet n'ayant pas de carte bancaire. Dans la pièce résonnait une petite musique d'attente dans le genre de celle des ascenseurs. C'était plutôt calme jusqu'au moment où ce même groupe de jeunes entra dans la banque. Il me fallut moins de temps pour comprendre ce qui allait se passer qu'eux pour braquer des armes sur nous. A ce moment là mon cœur battait vite, les questions s'enchaînaient dans ma tête. Quelle réaction devait-on avoir dans ce genre de situation ? Quelqu'un avait-il appelé la police ? Existait-il vraiment un bouton rouge derrière le guichet en cas d'urgence comme on voit dans les films. Et si oui la femme sur la chaise avait-elle actionné le bouton ? Au même moment où cette pensée traversa mon esprit l'un des jeunes tira un balle de pistolet sur la guichetière au niveau du haut du corps, mais impossible de savoir à quel endroit exactement la balle avait atterri. La guichetière s'écroula au sol en un fracas, les clients criaient et pleuraient face à cette horreur.
   Je m'assis par terre en position fœtale, les autres étaient allongés, plus près du sol qu'on ne peut l'être. Je ne disais rien, j'étais paralysée par la peur et je savais qu'il valait mieux faire profil bas. Trois des jeunes allaient à l'étage pour chercher les banquiers dans leurs bureaux. Ils descendirent tous avec des armes pointées dans leur dos. Le plus balaise du groupe demandait à l'un d'eux le code de la caisse située au guichet. Il avait une voix forte et plutôt effrayante, en rigolant il ajouta que la guichetière n'était pas vraiment en état de parler. Le banquier n'eut pas le temps de répondre, on entendait les sirènes de la police et des pompiers. Les clients poussaient un soupire de soulagement, mais sans être pessimiste, je préférais me dire que nous n'étions pas encore sorti. Les braqueurs commençaient à paniquer à leur tour, puis l'un d'eux vint me voir. Je tremblais, j'avais peur, que voulait-il ? Est-ce que j'allais vivre mes derniers instants ?

A suivre...


Quelques mots sur le chapitre :

Bonjour/bonsoir à tous, tout d'abord je souhaitais m'excuser pour ne pas avoir posté de chapitre durant 2 semaines. Mais pas d'inquiétude, je suis là maintenant à vous poster ce nouveau et cinquième chapitre qui est, on peut le dire, fort en émotions. Je trouve que ce chapitre est passionnant, on voit vraiment de l'action ça change un peu. D'ailleurs c'est une première pour moi je n'avais jamais écrit des textes avec de l'action jusqu'à présent. C'est pourtant, le fil directeur de cette histoire qui se forme petit à petit et que vous allez bientôt découvrir.

Quelques petites questions :

Que pensez vous qu'il va se passer ? La guichetière est-elle morte ?  La fille qui vomi, voulez-vous connaître son histoire ? 

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Merci d'avoir lu et à bientôt, Chandra.

dimanche 4 octobre 2015

Chapitre 4 : Ma mésaventure


Ce lundi, j'attendais tranquillement mes amis dans la cours sur un banc en écoutant ma musique lorsqu'une fille que j'avais déjà vu au lycée vint m'aborder. Elle avait un regard sérieux et moqueur comme si elle préparait quelque chose. Elle me demanda alors si j'étais bien la fille qui était sortie pendant 2 ans avec lui... Son air m'exaspérait, elle se croyait au dessus de tout, au dessus de tout le monde. Un peu perturbée, je répondis un léger « oui c'est ça ». Je pensais qu'elle allait s'en aller et me laisser tranquille, mais non. Elle enchaîna avec un petit discours directement comme si elle l'avait appris par cœur : « Tu dois vraiment être une mauvaise copine pour qu'il t'est laissé tomber alors qu'il t'aimait, avec tous les cadeaux qu'il te faisait et les fleurs, il parlait souvent de toi. Mais tu dois vraiment être une salope pour qu'il ne veuille plus de toi. »
C'était trop pour moi, je sentais un mélange de colère et de tristesse monter en moi. Au moment où j'allais lui répondre d'aller gentiment se faire voir, Loïc lui répondit à ma place : « Tu te prends pour qui à lui parler ainsi ? De quel droit tu te permets de la juger et de juger une relation dont tu ne sais certainement rien. Sérieusement, regarde toi et regarde Arina. Elle est gentille, intelligente et adorable avec les gens. Elle ne mérite pas que qui que ce soit la traite ainsi. Toi, tu n'es qu'une fouteuse de merde qui n'a rien d'autre à faire que de faire chier les gens tellement ta vie est nulle. Alors maintenant tu tournes les talons et tu dégages ! ».
J'avais du mal à comprendre ce qu'il venait de se passer, je ne m'étais pas rendue compte que Loïc était juste à côté. Il avait tout entendu et m'avais défendu. Cela m'a vraiment étonnée parce que lui et moi n'avions jamais vraiment parler. Nos conversations n'allait pas plus loin que le « ça va » habituel. Je le connaissais d'une amie en commun depuis le début du lycée. Ce qu'il avait dit avait touché et apaisé, je n'avais plus envie de meurtre envers cette idiote. A présent il me regardait avec un air compatissant, je ne savais pas exactement quoi lui dire. Je me contentais d'un simple « merci » accompagné d'un petit sourire. Il me regarda avec insistance puis dit : « Oublie ce qu'elle t'a dit, je ne sais pas ce qu'il s'est passé entre ton ex et toi, mais personne ne peut remettre en cause que tu es quelqu'un de bien. »
Je me sentais à ce moment là proche de lui, je voulais lui dire tout ce qu'il ne savait pas, ce que personne ne savait. Je voulais lui dire à quel point j'avais souffert, à quel point les choses ne sont pas toujours comme elle paraissent. Les fleurs, les cadeaux, toutes ces choses superficielles ne remplacent pas la peine, cela ne fait que la muter pendant quelques heures. Qu'en est-il de ce qu'il m'a fait ? Les gens ne comprennent pas et j'ai peur de leur dire, j'ai peur d'avouer que tout n'était pas parfait. A l'époque j'étais trop fière et amoureuse pour me rendre compte de tout le mal qu'il me faisait. Et tous les efforts inutiles que je faisais pour lui... J'essayais juste de me convaincre que que c'était normal de pleurer et de souffrir, je me disais : c'est l'amour. Mais non ce n'est pas normal, toute cette peine n'aurait jamais due m'accompagner pendant 2 ans.
Maintenant je peux me l'avouer à moi même et peut-être aux personnes les plus proches de moi. Oui j'avais des petits cadeaux mignons et oui il me délivrait de l'attention lorsqu'on était en public. Mais en dehors de ça, quand on était que tout les deux ce cadre parfait n'existait plus. Il s'énervait sur moi sans arrêt et sans raison particulière. Tous les problèmes qu'il avait avec sa famille ou avec les cours retombaient sur moi. Il me reprochait même le fait d'être heureuse dans ma vie, avec ma famille, mes amis et mes bonnes notes. Selon moi, quelqu'un qui est censé t'aimer ne fait pas ça, il ne souhaite pas que tu sois aussi malheureuse que lui.
Évidemment comme tout le monde j'ai mes torts, je ne suis pas parfaite. Mais je ne pense pas mériter ce traitement là. Qui aurait pu supporter ça pendant 2 ans ? Je me rends compte aujourd'hui de toute la patience qu'il ma fallut pour encaisser, encaisser et ne rien dire la plupart du temps, juste pleurer... Voir nos « amis » en commun maintenant aller vers lui tout le temps et ne plus venir me voir me fait de la peine je dois l'avouer. Lorsque cela arrive dans ma tête je ne cesse de me répéter « Si seulement ils savaient ». Mais ils ne savent pas, et je ne veux pas m'épuiser à dire à qui veut l'entendre, la réalité des choses.

Je n'ai pas demandé de choisir un camp, lui si, et ils ont choisis, je n'y peux rien...

Quelques mots sur le chapitre :

C'est tout pour ce quatrième chapitre, j'ai bien aimé l'écrire je dois l'avouer, j'ai en quelque sorte vidé mon sac. Ah oui aussi, petit avertissement pour toutes les personnes qui me connaisse (moi Chandra), rassurez vous et ne commencez pas à paniquer (n'est-ce pas Chloé?), aucune fille n'est venue m'embêter.

Quelques petites questions :

Que pensez-vous de la fille ? Son comportement est-il normal ? Et Loïc, est-ce vraiment quelqu'un de bien ? Arina s'efface clairement, comment auriez-vous réagis ?

En tout cas j'espère que ça vous a plu, si c'est le cas je vous conseille de vous abonner à la Newsletter (c'est totalement gratuit) pour savoir dès qu'un nouveau chapitre est posté. Le prochain sera posté la semaine prochaine. D'ici là prenez patience et n'hésitez pas à me parler sur Twitter pour me donner votre avis (je suis très active en ce moment). Pour plus d'informations regardez juste à droite, et enfin pour voir les articles précédents faites tout simplement défiler la page ou regardez dans les onglets ci-dessus ! 

Merci d'avoir lu et à bientôt, Chandra.