samedi 12 septembre 2015

Chapitre 1 : Commençons par le commencement


Je m'appelle Arina Nevalum, je suis lycéenne en terminale littéraire, mais passons les petits détails, vous en apprendrez plus sur moi au fur et à mesure de mon récit. Il y a une semaine précisément il s'est passé quelque chose qui a bouleversée mon quotidien d'un coup, sans crier garde. La semaine dernière, j'avais un copain depuis 2 ans. Mais tout est allé si vite, en quelques instants j'étais passé du statut heureuse et épanouie à celui de déchirée de l'intérieur. Comment cela avait-il pu arriver ? Qu'est-ce que j'avais bien pu faire ? Je n'avais pas les réponses à ses questions, mais une chose était sûre, la sensation d'abandon et d'échec que je ressentais devenait de plus en plus forte.
   Au moment où j'ai réalisé que c'était fini, j'ai eu une réaction plutôt attendue, j'ai pleuré sans cesse. J'ai alors appelé une amie très chère à mon cœur, lui expliquant que le garçon que j'aimais venais de laisser entendre au téléphone que notre relation arrive à son terme. J'étais en sanglot, je n'arrivais pas à parlé correctement et de longs espaces se faisaient entre chacun de mes mots. Comme à son habitude dans les moments tristes, Léa avait décidé de me raconter des bêtises pour me changer les idées, me faire rire. Heureusement pour moi ça marchait, je pleurais toujours mais j'avais tout de même un léger sourire au visage. Je n'arrive pas vraiment à me dire que c'était réel, comment je pouvais sourire avec ce qu'il venait de se passer.
   Arriva le moment où Léa devait dormir, me laissant toute seule dans mon lit avec mes larmes... Je décidais alors moi aussi de dormir, mais c'était impossible, au bout de quelques minutes seulement après avoir raccroché, je pleurais de plus belle. Je ne voulais tout simplement pas être seule, je suis donc allée voir ma mère pour lui raconter mon chagrin. Vous savez, il y a toujours ce lien particulier entre une mère et sa fille, elle seule savait comment me parler et me réconforter. Grâce à elle j'ai enfin pu me calmer et aller dormir.
   Les premiers jours ont été plutôt terribles, au début j'ai eu très mal, physiquement et moralement. Le mal-être moral peut être oublié en s'occupant, en étant avec nos proches, ou bien en travaillant. Mais le mal-être physique lui, ne peut pas être vaincu. J'étais angoissée, stressée, ce qui fait que j'avais une forte douleur au ventre. De plus, j'avais cette étrange sensation d'avoir un énorme poids sur le cœur, comme si quelqu'un s'appuyait sans arrêt au niveau de ma poitrine. J'ai donc dû endurer ces deux problèmes la première journée. J'avais mal, très mal, mais je me disais de rester forte, de ne pas pleurer, pas au lycée en tout cas. Ça n'aurait fait qu'empirer les choses, les gens seraient venus me demander quel était mon problème et je me voyais mal supporter leurs têtes choquées et divers avis. Ils voyaient malgré tout que je n'étais pas au mieux de ma forme, je disais donc comme excuse que je n'avais pas assez dormi.
   En rentrant chez moi le soir, je n'avais qu'une seule envie, c'était de hurler très fort, le plus fort que je puisse jusqu'à ne plus avoir de voix. J'avais juste besoin de me défouler autrement que par les pleurs... Mais je ne pouvais pas éviter mes larmes, toutes celles que j'avais retenues pendant la journée étaient finalement sorties, le mascara avait faisant de moi un panda, je me trouvais pitoyable.
Je ne cesse de me demander ce que je suis censée faire désormais, combien de temps cette douleur allait-elle durer ? Personne ne sait lorsque j'irais mieux, c'est n'est pas une science après tout. C'était insupportable de ne pas savoir, Je ne sais même pas comment j'ai pu tenir toute la journée. Cette douleur constante est trop difficile a endure pour une journée alors pendant plusieurs jours, voir plusieurs moi... Comment je pourrais survivre à cela ? Comment pourrais-je avoir l'envie de me lever le matin, en sachant que je n'arriverais pas me concentrer en cours car je serais complètement gênée par la douleur. Rien que d'imaginer les prochains jours de la même manière je suis déjà désespérée. J'ai besoin de savoir exactement quand est-ce que cela va s'arrêter. J'ai besoin de me fixer une date, un objectif, une lueur d'espoir. Je me pose tellement de question, je suis juste perdue...


   C'est tout pour se premier chapitre, qui est plutôt triste il faut l'avouer, mais d'ici quelques chapitres l'histoire sera beaucoup plus joyeuse et intéressante. Le prochain chapitre sera donc posté la semaine prochaine. D'ici là n'hésitez pas à me parler sur Twitter pour me donner votre avis.
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Merci d'avoir lu et à bientôt, Chandra.


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