Je
m'appelle Arina Nevalum, je suis lycéenne en terminale littéraire,
mais passons les petits détails, vous en apprendrez plus sur moi au
fur et à mesure de mon récit. Il y a une semaine précisément il
s'est passé quelque chose qui a bouleversée mon quotidien d'un
coup, sans crier garde. La semaine dernière, j'avais un copain
depuis 2 ans. Mais tout est allé si vite, en quelques instants
j'étais passé du statut heureuse et épanouie à celui de déchirée
de l'intérieur. Comment cela avait-il pu arriver ? Qu'est-ce
que j'avais bien pu faire ? Je n'avais pas les réponses à ses
questions, mais une chose était sûre, la sensation d'abandon et
d'échec que je ressentais devenait de plus en plus forte.
Au
moment où j'ai réalisé que c'était fini, j'ai eu une réaction
plutôt attendue, j'ai pleuré sans cesse. J'ai alors appelé une
amie très chère à mon cœur, lui expliquant que le garçon que
j'aimais venais de laisser entendre au téléphone que notre relation
arrive à son terme. J'étais en sanglot, je n'arrivais pas à parlé
correctement et de longs espaces se faisaient entre chacun de mes
mots. Comme à son habitude dans les moments tristes, Léa avait
décidé de me raconter des bêtises pour me changer les idées, me
faire rire. Heureusement pour moi ça marchait, je pleurais toujours
mais j'avais tout de même un léger sourire au visage. Je n'arrive
pas vraiment à me dire que c'était réel, comment je pouvais
sourire avec ce qu'il venait de se passer.
Arriva
le moment où Léa devait dormir, me laissant toute seule dans mon
lit avec mes larmes... Je décidais alors moi aussi de dormir, mais
c'était impossible, au bout de quelques minutes seulement après
avoir raccroché, je pleurais de plus belle. Je ne voulais tout
simplement pas être seule, je suis donc allée voir ma mère pour
lui raconter mon chagrin. Vous savez, il y a toujours ce lien
particulier entre une mère et sa fille, elle seule savait comment me
parler et me réconforter. Grâce à elle j'ai enfin pu me calmer et
aller dormir.
Les
premiers jours ont été plutôt terribles, au début j'ai eu très
mal, physiquement et moralement. Le mal-être moral peut être oublié
en s'occupant, en étant avec nos proches, ou bien en travaillant.
Mais le mal-être physique lui, ne peut pas être vaincu. J'étais
angoissée, stressée, ce qui fait que j'avais une forte douleur au
ventre. De plus, j'avais cette étrange sensation d'avoir un énorme
poids sur le cœur, comme si quelqu'un s'appuyait sans arrêt au
niveau de ma poitrine. J'ai donc dû endurer ces deux problèmes la
première journée. J'avais mal, très mal, mais je me disais de
rester forte, de ne pas pleurer, pas au lycée en tout cas. Ça
n'aurait fait qu'empirer les choses, les gens seraient venus me
demander quel était mon problème et je me voyais mal supporter
leurs têtes choquées et divers avis. Ils voyaient malgré tout que
je n'étais pas au mieux de ma forme, je disais donc comme excuse que
je n'avais pas assez dormi.
En
rentrant chez moi le soir, je n'avais qu'une seule envie, c'était de
hurler très fort, le plus fort que je puisse jusqu'à ne plus avoir
de voix. J'avais juste besoin de me défouler autrement que par les
pleurs... Mais je ne pouvais pas éviter mes larmes, toutes celles
que j'avais retenues pendant la journée étaient finalement sorties,
le mascara avait faisant de moi un panda, je me trouvais pitoyable.
Je ne
cesse de me demander ce que je suis censée faire désormais, combien
de temps cette douleur allait-elle durer ? Personne ne sait
lorsque j'irais mieux, c'est n'est pas une science après tout.
C'était insupportable de ne pas savoir, Je ne sais même pas comment
j'ai pu tenir toute la journée. Cette douleur constante est trop
difficile a endure pour une journée alors pendant plusieurs jours,
voir plusieurs moi... Comment je pourrais survivre à cela ?
Comment pourrais-je avoir l'envie de me lever le matin, en sachant
que je n'arriverais pas me concentrer en cours car je serais
complètement gênée par la douleur. Rien que d'imaginer les
prochains jours de la même manière je suis déjà désespérée.
J'ai besoin de savoir exactement quand est-ce que cela va s'arrêter.
J'ai besoin de me fixer une date, un objectif, une lueur d'espoir. Je
me pose tellement de question, je suis juste perdue...
C'est tout pour se premier chapitre, qui est plutôt triste il faut l'avouer, mais d'ici quelques chapitres l'histoire sera beaucoup plus joyeuse et intéressante. Le prochain chapitre sera donc posté la semaine prochaine. D'ici là n'hésitez pas à me parler sur Twitter pour me donner votre avis.
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Merci d'avoir lu et à bientôt, Chandra.
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